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Présentation

  • : Collectif Anti-Nucléaire de Saône-et-Loire (CAN 71)
  • : Collectif d'après Fukushima, contre le nucléaire et son monde.
  • Contact

Contacts :

canvsnuk (at) gmail.com

can71 (at) riseup.net

 

Collectif Anti-Nucléaire de Saône-et-Loire

Chemin des Clos

71460 Culles-les-Roches

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9 juin 2012 6 09 /06 /juin /2012 14:47

 

Nous avons constitué le CAN 71 à la suite de l’accident de Fukushima. Comme ce fut la catastrophe qui nous réunit, il fut tout naturel que nous nous réunissions sous le mot d’ordre : à danger immédiat, arrêt immédiat. Néanmoins, comme nous rassemblons diverses tendances politiques, ce mot d’ordre constitue une position maximaliste n’excluant pas, pour certains, une sortie progressive. Ces divergences internes sont le reflet de notre organisation en collectif ouvert où chacun est maître de ses activités au regard des autres. Notre groupe réunit une vingtaine d’actifs pour une centaine de correspondants participant ponctuellement à nos réflexions et actions. Depuis plus d’un an, nous avons préparé divers événements (publics ou non) et débats. La plupart des manifestations que nous organisons le sont en collaboration avec des associations dont certains membres font partie de notre collectif. Durant cette année, nous avons lié des contacts avec divers groupes hexagonaux. Cela nous a conduit à co-organiser certains événements et à en soutenir d’autres par notre participation.

 

Aussi nous a-t-il paru naturel de concrétiser ces échanges ponctuels par des rencontres plus ouvertes et concentrées. Que ce soit à Valognes ou au Chefresne, nous avons pu nous rendre compte qu’il était complexe d’organiser des débats de fond lors de manifestations où l’action s’impose. Non que ce soit impossible, mais surtout que la chose demande au moins de se connaître au préalable. Il ne s’agit pas ici, à priori, de créer une quelconque coordination ou un quelconque réseau mais bien plus de se rencontrer et de pouvoir tisser des liens géographiques et/ou affinitaires. Nous sommes au fait des divergences qui peuvent animer ceux qui défendent l’arrêt immédiat. Nous savons que pour certains, cette position est un maximum envisageable et que pour d’autres elle est un minimum supportable. Ce paradoxe se concrétise d’ailleurs au sein même de notre collectif.

 

Aussi, notre proposition adressée aux groupes immédiatistes (nationaux et limitrophes) n’est-elle pas d’unifier d’une quelconque façon mais de réunir. D’une certaine manière, il s’agit d’analyser la recomposition du paysage antinucléaire français en dehors du lobby Sortir du Nucléaire. Si nous pouvons aujourd’hui fixer un but à ces rencontres, c’est celui de créer une situation propice à des associations ponctuelles et plus si affinités. En ce sens nous ne voulons pas, du moins pour l’instant, donner de forme déterminée à ces rencontres. Pour que nous ne figions pas les discussions sur des points que nous aurions choisis unilatéralement, l’idée est que chaque groupe puisse apporter d’autres questions à débattre pour que chacun puisse s’approprier l’organisation des rencontres.

Les trois grands axes de réflexion que nous pouvons néanmoins vous proposer sont :

 

  • la réflexion théorique autour de l’idée d’arrêt immédiat

par exemple : l’absence de critique de la société industrielle et technologique, indissociable du nucléaire, peut-elle constituer une divergence pratique dans l’opposition que nous construisons ?

  • les questions organisationnelles autour des confrontations des différentes pratiques

par exemple : comment prendre en compte les organisations antinucléaires de types lobby, ONG, ou partis politiques dans la préparation d’actions directes se voulant massives ?

  • les perspectives de diffusion de nos points de vue

par exemple : quel rapport de force pouvons nous construire en tant qu’immédiatistes et avec quels moyens et limites ?

 

Dans ce sens, nous voulons essentiellement créer les conditions matérielles de ces rencontres favorisées par notre position géographique relativement centrale (gare de Chalon-sur-Saône, ou du Creusot), situation qui permettra des départs collectifs pour Bure où un rassemblement est prévu pour le weekend suivant. Il va sans dire que nous pourrons vous accueillir quelques jours avant ou après les 8 et 9 septembre pour participer à l’installation et avoir quelques échanges informels.

 

Le choix d’envoyer cet appel trois mois avant les dites rencontres rendra possible le contact, par votre initiative, des groupes dont nous ne connaissons pas l’existence. Le terrain que des membres de notre collectif mettent à notre disposition permet d’envisager un campement. En outre, nous sommes quelques-uns à pouvoir héberger des participants chez nous (à vue de nez 20 personnes) et il devrait y avoir des places dans des gîtes aux alentours. Il nous est nécessaire de pouvoir nous compter au préalable pour organiser l’hébergement et déterminer nos besoins en eau et électricité. Le terrain où vivent Marc et Corinne en est dépourvu mais ils ont l’habitude de la chose puisqu’ils organisent là un petit festival d’une dizaine de jours chaque année.

 

Nous attendons vos réponses, au plus vite, sachant que cette proposition vous est envoyée après consultation d’une petite dizaine de groupes déjà partants pour cette aventure.

 

 

 

Le Collectif Anti-Nucléaire de Saône-et-Loire,

le 9 juin 2012.

 

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